.O.
31/07/2023
Voici un film dans lequel le concept a pris le pas sur l'intérêt de l'histoire. La vie d'un couple à travers sept 26 juillet (date de rencontre des deux protagonistes principaux), ça ne pouvait que me parler puisque j'aime beaucoup le Japon et, surtout, parce qu'avec Marianne nous prenons soin de fêter nos trimestre-versaires avec, tous les trois mois, un petit restaurant et des petits cadeaux que nous gardons précieusement (enfin, surtout moi car Marianne dessine super bien alors que mes cadeaux sont plus éphémères).

La vie de ce danseur contrarié et de cette conductrice de taxi réserve de jolis moments mais, globalement, les scénaristes n'ont pas réussi à prendre la pleine mesure du dispositif utilisé et il m'a semblé que les contraintes l'avaient emporté sur le cadre créatif qu'il constitue.

Les dialogues sont loin d'être passionnants et les situations oscillent entre des délires plus ou moins enfantins et quelques instants poético-romantiques... ce qui montre bien qu'un couple se construit sur toutes les attentions au jour le jour et non ponctuellement une fois par an. Les ellipses ne permettent pas de ressentir ce qui lie les deux personnages et l'histoire s'étire en longueur (pendant que les regards vers ma montre voient leur fréquence augmenter).

Bref, ce "Rendez-vous à Tokyo" a toute les caractéristiques du pétard mouillé, ce qui aurait pu être rafraichissant en plein été mais puisque Paris est déjà sous la pluie (avec moins de 20 degrés), je n'ai même pas eu ce coté positif à mettre en avant. Comment dit-on en japonais, "Mince, encore raté !" ? " Shimatta, mata shippaishita!" d'après Google traduction ;-) Cela résume assez bien ma pensée !
.O.